lutte contre la pollution avec le vélo

Se protéger de la pollution à vélo

Toutes nos explications sur la pollution et nos conseils pour y faire face à vélo.

Aujourd’hui, l’un des problèmes auxquels nous faisons face et pour lequel nous recherchons sans cesse des solutions est la pollution. La pollution de l’air touche notamment les différentes populations urbaines : cyclistes, piétons ou automobilistes,... nous y sommes tous plus ou moins exposés. Mais d’où vient-elle et surtout comment se protéger de ses effets avec des masques anti pollution ? Voici tout de suite quelques éléments de réponses.

Les sources de pollution

La pollution de l’air est due à divers polluants qu’on retrouve dans l’atmosphère. Ces polluants peuvent être d’origine naturelle (polluants émis par la végétation, l’érosion du sol, les volcans ou les océans) ou d’origine anthropique, c'est-à-dire produits par les activités de l’Homme. Il faut savoir que tous les secteurs d’activités humaines sont susceptibles d’émettre des polluants atmosphériques : industrie, transport ou encore l’agriculture peuvent, par exemple, être plus ou moins être sources de pollution. Les polluants observés dans l’atmosphère peuvent aussi résulter de réactions physico-chimiques. Ces réactions surviennent le plus souvent entre des composants chimiques, à savoir des polluants primaires et d’autres constituants de l’atmosphère régis par les conditions météorologiques. Il existe une liste des principaux polluants réglementés. Elle comprend par exemple l’ozone, les oxydes d’azote, les COV (Composés Organiques Volatils), les PM (particules en suspension) ou encore les CO (monoxyde de carbone).

cycle de pollution

Les particules à l’origine de la pollution

  • L’ozone

L’ozone fait partie de ce que l’on appelle un "polluant secondaire". Il se forme dans la basse atmosphère à partir d’un mélange de précurseurs gazeux. Ce mélange est composé d’oxydes d’azote et de composés organiques volatils. Ces éléments sont principalement émis par les activités humaines et aussi en grande partie par la végétation. Se transportant rapidement, il arrive que de fortes concentrations d’ozone apparaissent ainsi en surface en période estivale à cause du rayonnement solaire. Lorsque l’ensoleillement est important, il peut y avoir une accumulation d’ozone. Cela s'observe notamment dans les régions périurbaines et rurales sous le vent des agglomérations.

  • Les oxydes d'azote (NOx)

Les oxydes d’azotes ou NOx regroupent le dioxyde d’azote (NO2) et le monoxyde d’azote (NO). Ce sont les polluants généralement émis lors de combustions à haute température. Les NOx sont considérés comme des précurseurs de l’ozone mais aussi de certains acides forts ; ils peuvent parfois être à l’origine de pluies acides. Le secteur routier est celui qui produit l’une des parts les plus importantes de NOx. Ce secteur a été responsable de 56% des émissions nationales en 2011, suivi par l’industrie manufacturière avec 14% la même année. L’agriculture/sylviculture ont, quant à eux, été à l’origine de 10% des émissions de NOx en 2011. Sans oublier les grandes installations de combustion et le secteur résidentiel/tertiaire, considérés également comme des sources d’émissions non négligeables.

  • Les Composés Organiques Volatils (COV)

Parmi les principaux polluants réglementés, on compte également les composés organiques volatils. Ce sont des gaz composés d’au moins un atome de carbone combiné à un ou plusieurs éléments comme l’hydrogène, des halogènes, de l’oxygène, du soufre ou encore du phosphore. Le méthane est toutefois le COV le plus présent dans l’atmosphère. Il s'agit majoritairement de vapeurs d'hydrocarbures et de solvants provenant des véhicules, des industries (procédés chimiques, raffinage de pétrole, stockage de carburants ou de solvants), ou encore du secteur résidentiel (avec la peinture).

pollution de l'air à l'ozone

  • Les particules en suspension (PM)

Les particules en suspension regroupent quant à elles un ensemble très hétérogène de composés qui peuvent avoir une composition chimique différente, un état différent (solide ou liquide) et des dimensions variées. On les différencie suivant leur taille :
- Les Particules Totales en Suspension regroupent l’ensemble des particules
- Les PM10 : particules dites "grossières" et dont le diamètre est inférieur à 10 µm
- Les PM2.5 : celles dont le diamètre est inférieur à 2.5 µm et qu'on appelle les particules fines
- Les PM1.0 : particules dont le diamètre est inférieur à 1.0 µm

Parmi les principales sources d’émissions de particules de type PM10 et PM2.5, on peut citer le chauffage résidentiel, l’industrie manufacturière, l’exploitation des carrières, les chantiers et BTP ainsi que les labours qui génèrent d’importantes quantités de grosses particules. Le secteur routier fait également partie des principales sources d’émissions de particules fines PM2.5. L’usage du diesel est le majeur responsable. Le dioxyde de soufre (SO2), le monoxyde de carbone (CO), les métaux lourds comme le plomb, le mercure, l’arsenic, le nickel ou encore l'ammoniac complètent cette liste des polluants réglementés.

  • La combustion des carburants fossiles

La principale cause de la pollution atmosphérique provient de la combustion des carburants fossiles qui, elle-même, est à l'origine de plus de 85% des gaz polluants l’atmosphère. Le charbon assure la plus grande partie de la production. Ce combustible produit aussi du dioxyde de souffre, un élément tout aussi nuisible pour la santé. Selon le carburant, la combustion peut également émettre sur dioxyde de carbone qui est l'une des principales causes des modifications climatiques actuelles. C'est lui qui est d’ailleurs à l’origine de l’augmentation de l’effet de serre ; et pour cause, des milliards de tonnes de carburants fossiles sont brûlés chaque année.

Le déclenchement des alertes pollutions

Pour connaître les niveaux de pollution, il faut surveiller la concentration du nombre de molécules polluantes dans l'atmosphère. La loi sur l'air et l’utilisation rationnelle de l’énergie de 1996 reconnaît d’ailleurs à chacun le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. Le code de l’Environnement prévoit ainsi une surveillance de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire national et une information du public. Une mission assurée par 26 agences régionales agréées par le ministère de l’Environnement comme Air PACA, ATMO Picardie, ou Airparif en Île-de-France. En général, elles se concentrent sur les 4 polluants synthétiques les plus dangereux pour la santé : le dioxyde de souffre, les particules fines, le monoxyde de carbone et le dioxyde d’azote.

Lorsqu'une trop importante concentration de ces polluants est constatée dans l'atmosphère, des risques sérieux peuvent être encourus par la population. C'est à ce moment qu'une alerte à la pollution peut être donnée. La procédure est mise en marche dès qu'un polluant atteint un certain seuil :

  • 400 µg/m³ ou 200 µg/m³ de dioxyde d’azote en moyenne par heure
  • dès 240 µg/m³ d’ozone en moyenne horaire
  • 500 µg/m³ de dioxyde de souffre sur plus de trois heures
  • 80 microgrammes/m² des particules PM10 !

Les seuils de polluants pour alerter pollution

Comment se protéger de la pollution à vélo ?

Il faut savoir que nous sommes tous exposés à la pollution de l’air à différents niveaux en fonction des trajets et de la distance que nous faisons, de la présence plus ou moins forte des polluants dans la ville ou le taux d’inhalation selon l’effort réalisé ou encore selon le moyen de transport emprunté. Les cyclistes sont donc eux aussi touchés. Heureusement, il existe des moyens pour se protéger.

Le masque vélo anti-pollution

Le masque anti pollution Respro

Egalement pratiques, les masques anti-pollution Respro offrent un haut niveau de protection. Ils permettent d'éviter l'inhalation des polluants émis par les pots d'échappement des véhicules. Leur filtre a spécialement été réalisé pour retenir une vaste gamme de polluants urbains communs comme les hydrocarbures, le benzène, le pyrène, les oxydes d'azote, le dioxyde de soufre ou l'oxyde de plomb… Ces masques pour cyclistes sont également prévus pour retenir des fines particules. Efficaces contre les fumées de diesel ou même les vapeurs de goudron. Ils offrent également un très bon niveau de protection contre les agents allergènes, les pollens et limitent ainsi les risques de rhume des foins.

On vous conseille :

  • Le masque contre la pollution Respro City pour circuler en milieu urbain
  • Le masque cycliste anti-pollution Respro Sports pour pratiquer une activité sportive en extérieur car il facilite la respiration
  • Le masque anti-pollution Respro Techno mêlant les technologies Sports et City
  • Et leurs filtres

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Découvrez également le masque Respro Cinqro contre la pollution à vélo et son double filtre pour toute activité. Ainsi que le masque vélo Respro Ultralight contre la pollution facile à porter lorsqu'il fait chaud.

Consultez notre guide d'achat pour trouver le meilleur masque anti-pollution Respro.

 

Le masque anti pollution Frogmask

Filtrant jusqu'à 94% des polluants de l'air et les particules fines jusqu'à 0.4 microns, le masque anti-pollution Frogmask dispose d'un filtre FFP2. Il protège avec efficacité contre la pollution, le pollen, la fumée de cigarettes et autres agents allergènes qu'on retrouve dans l'air. Le cycliste préserve ainsi sa santé à vélo tout en étant à l'aise. Le masque Frogmask ne gêne pas la respiration et est très agréable à porter avec son tissu en Mesh3D à la fois respirant et hydrofuge. Facile à ajuster, il ne tombe pas puisqu'il possède des élastiques à passer derrière les oreilles et une bande à régler derrière la tête pour un ajustement précis. Il est disponible en différents coloris pour toujours plus de style à vélo.

Les masques de protection Froggmask respectent les standards européens en matière de norme de sécurité. Ils sont conformes à la norme EN 149:2001 + A1:2009 FFP2 NR qui garantit une protection réelle contre les particules fines.

 

Découvrez notre guide d'achat Frogmask pour en savoir plus sur la composition des masques anti pollution.

 

Le foulard cycliste anti-pollution

Aussi pratique qu'un masque, le foulard prend la forme d'un tour de cou à enfiler et à poser sur le visage afin de couvrir à la fois le nez et la bouche. Il assure au cycliste une protection contre le pollen, la pollution et autres, aussi bien à la ville qu'à la campagne, grâce à un masque filtrant intégré. Extrêmement confortable et respirant, il s'ajuste parfaitement à chaque forme de visage et protège même du froid.

Tour de cou en mérinos Altura (Bientôt de retour)

19,95 €

Le masque en coton lavable LeCyclo.com X Mac Care

La marque Mac Care a été créée en avril 2020 au début de la pandémie du coronavirus Covid-19 en France pour protéger les citoyens des particules et postillons. Bien que ne s'agissant pas d'un masque anti pollution à proprement parler, le masque de protection Mac Care est conforme à la norme AFNOR SPEC S76-001 et garantit une filtration supérieure à 90% des particules de 3μm. Fabriqué en France, le masque est en tissu et protège à la fois les piétons que les cyclistes ou automobilistes.

Le vélo pour moins subir la pollution

Piéton et cycliste moins touchés par les polluants

L’un des meilleurs moyens pour se protéger de la pollution reste la marche et la pratique du vélo. Il a été démontré que c'est en utilisant ces modes de transport doux qu'on inhalait beaucoup moins de dioxyde d’azote et de monoxyde de carbone. Selon des études, le métro expose en effet à ces types de polluants et aux particules fines de manière plus importante en raison de l’espace confiné mais aussi de l’activité des rames. L’exposition aux particules fines dans le métro est d’autant plus accentuée du fait qu'elles circulent et s’engouffrent dans les bouches d’aération. En voiture également, l’habitacle fermé conserverait davantage l’air pollué car celui-ci ne serait pas renouvelé, ce qui amènerait à une accumulation des polluants.Selon une autre étude, le passage d’un mode de transport à un autre augmenterait d’autant plus les risques d’exposition.

réduire les effets de la pollution en faisant du vélo

C'est donc à pied ou à vélo qu’on est en réalité le moins exposé à la pollution. En marchant ou en pédalant, l’accumulation de polluants est évitée en raison de l'absence de confinement et du renouvellement constant de l'air. Il est toutefois recommandé de s’éloigner de la circulation lorsque l’on marche ou qu’on fait du vélo ou de faire appel aux masques ou foulards anti-pollution pour limiter l’inhalation des particules les plus fines et préserver au mieux sa santé.

Réduire la pollution grâce au vélo

Que faire pour réduire la pollution ? L'une des solutions consiste à se tourner vers la pratique du vélo : un moyen de déplacement écolo et surtout non polluant. En pédalant, il est ainsi possible de diminuer les émissions de particules polluantes et donc de contribuer à l'amélioration de la qualité de l’air. Les déplacements à vélo permettent d’ailleurs de ralentir le réchauffement climatique. Des effets qui ne peuvent être positifs pour la santé.

C’est sans compter qu’avec un vélo, chacun peut profiter d’un moyen de déplacement économique et rapide tout en évacuant le stress. Le vélo, c’est aussi une façon amusante d’entretenir son appareil cardiovasculaire et de développer son endurance. Comme quoi se mettre au vélo n'est synonyme que d'avantages !

Limiter la pollution en utilisant son vélo

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